Le Pacte, faut-il encore aimer Nicolas Cage?

On peut jeter toutes les pierres possibles à Nicolas, mais le pauvre, il faut bien le comprendre qu'après la quantité de déboires avec la justice, on ne peut pas toujours choisir les meilleurs films pour se faire un peu de fric.

Et ces dernières années, on peut constater qu'il a eu pas mal de soucis vu la qualité de ses films. Ghost Rider, Benjamin Gates, Prédictions et autres Apprenti Sorcier ou Templier, dur pour lui de sortir de ses rôles merdiques, pardonnez l'expression.

"Tu rends compte"

Avec Le Pacte de Roger Donaldson, il incarne un mari aimant qui va être mis devant un choix pas simple: faire tuer le violeur de sa femme en l'échange d'un service à accomplir plus tard (comme le Parrain) et ne rien faire. Bien entendu, s'il ne faisait rien, il n'y aurait pas de film. Donc le voila embrigadé dans une histoire à la The Box de Richard Kelly, lui même inspiré de la nouvelle de Richard Matheson, où il va devoir démêler un complot avec firme secrète qui se cache derrière.

On pourrait encore critiquer le jeu de Cage, mais je dois avouer que pour cette fois l'acteur aux milles coiffures est mieux que ses derniers films. Sans pour autant transcender sa performance, il fait au moins l'effort de ne pas en faire trop et certainement de suivre les conseilles avisés du réalisateur de La Recrue pur donner un soupçon de crédibilité à son personnage. Il faut certainement mettre également le coup sur les épaules de Guy Pearce (dont je suis fan) parfait dans son rôle et sur le fessier de January Jones, vu dans X-men Le commencement, dont on ne peut que saluer les choix de sa costumière.

En gros, ça n'est pas très spirituel, mais l'histoire se tient pas trop mal, avec un équilibre convenable entre les perso. Les ficelles sont certes visibles mais réservent quelques surprises.

Sortie prévue le 4 janvier 2012 dans toutes les salles équipées d'écrans.