mardi 15 novembre 2011

Une bouteille à la mer, hamster jovial

"La guerre... et facebook qui ne marche pas..."

Un sujet tendu sur fond d'amourette, est-ce que ça peut fonctionner? Absolument!

C'est l'histoire de Tal (Agathe Bonitzer), une petite française vivant en Israël et de Naïm (Mahmoud Shalaby), un jeune type débrouille vivant en Palestine. Contexte chaud et une bouteille à la mer, comme un message de détresse, tout peut commencer.

Une bouteille à la mer de Thierry Binisti, est un message d'espoir: "les hommes ne sont pas tous mauvais dans un monde d'adversité". Par une simple correspondance, Tal et Naïm font part de leur peurs, de leurs espoirs. C'est mignon, mais l'heure est grave dans le conflit israélo-palestinien. Les deux pays sont en guerre. Autant de questions trottent dans la tête des jeunes gens qui subissent le conflit et ne sont pas responsables.

C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis laissé emporter par cette histoire pleine de sobriété. Si au départ, il faut bien le dire, j'avais peur de tomber encore dans une représentation "facile" du contexte politique, j'ai été surpris par l'honnêteté qui se dégage de cette relation épistolaire. Tout en regards, en sourires, on survole le théâtre de la guerre pour ne regarder que les deux jeunes gens séparés par un mur.

Pour la seconde fois, j'ai été bluffé par le jeu de Mahmoud Shalaby, vu dans Les hommes libres d'Ismael Ferroukhi au côté de Tahar Rahim, et j'ai découvert la petite Agathe Bonitzer, tout simplement magnifique, expressive sans en faire trop, juste et mesurée, que j'avais loupé dans Bus Palladium.

Pour conclure: Une belle romance, sans lettre réellement, par email plutôt, qui ne retire rien à la naissance d'une l'amitié, et plus peut-être, sous couvert de contexte géopolitique maîtrisé et pas moralisateur.

Ps: Pourquoi ce titre? Parce que j'étais content en sortant :)

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