vendredi 5 juin 2009
Terminator Renaissance - la critique
Enfin!!! Il s'est fait attendre le nouvel épisode de la franchise Terminator. 18 ans après Le Jugement Dernier, Terminator Renaissance prend place aujourd'hui dans les cinémas français. Si le troisième épisode, Le Soulèvement des Machines, sorti en 2003 et réalisé par Jonathan Mostow laissait plus ou moins à désirer, force est de constater l'indéniable réconfort que pourra apporter ce nouveau Terminator Renaissance aux générations de fans.
L'univers des machines, sortit tout droit de la tête de James Cameron, donnait à voir un univers post apocalyptique où l'espèce humaine, éradiquée par une intelligence artificielle nommée Skynet, est contrainte de vivre en poches de résistance cachées dans les décombres d'une civilisation éteinte. Si dans son premier film Cameron posait les prémisses de l'univers de Terminator Renaissance, il ne laissait cependant entrevoir qu'un fragment du futur sur lequel McG, le réalisateur de Terminator 4, devait de référer. Et c'est là la difficulté du travail pour ce nouvel opus : coller à la vision de Cameron sans la dénaturer et la détruire. L'ingéniosité de McG, s'il ne peut s'appuyer sur sa filmographie encore en devenir (Charlie et ses drôle de dames, Charlie's Angels - Les anges se déchainent), est de s'entourer d'acteurs de talents. Quand Christian Bale se voit proposer le rôle de Marcus Wright dans le film, il refuse car son intérêt se pose sur un autre personnage auquel il pense apporter beaucoup plus de présence : John Connor. Le chef de la résistance prend alors son quatrième visage dans les traits d'un des acteurs les plus "bankable" du moment. Second rôle qui finalement n'en est plus un, Sam Worthington signe pour interpréter Marcus, ce personnage énigmatique dont le passé reste encore un mystère. Choix judicieux de par le fait que Worthington est une figure montante du cinéma SF (on le verra dans le prochain film de James Cameron Avatar qui sortira sur les écrans le 16 décembre 2009) et qu'il réalise une performance plus qu'acceptable.
L'histoire se place donc en 2018, le monde est plongé dans l'apocalypse, la résistance se bat, le machines tuent, ce qui devait arriver arriva et le futur tant redouté par Sarah Connor à finalement prit la tournure prédite. Une des figures emblématiques de l'espèce humaine, John Connor, symbole prophétique de ceux qui ont décidé de se battre, mène les derniers survivants dans une lutte où l'issue semble plus que défavorable. Des informations cruciales ont été récupéré par l'état major et une faille semble s'ouvrir devant eux pour faire tomber Skynet.
La cible est posée. McG installe un décor désertique qui donne aux scènes d'affrontements une dimension chaotique. Cependant on reconnait dans la mise en scène du réalisateur une évidente aisance à jouer avec les codes des films d'actions. Il ne lésine pas sur les explosions et les clichés faciles qui font que l'histoire perd parfois de sa crédibilité pour satisfaire le "politiquement correcte". McG ne prend pas de risque. Il s'amuse et se permet quelques détours qui facilitent l'évolution de l'histoire. On en vient parfois à se demander s'il ne comble pas les trous de son scénario par des cabrioles un peu faciles. Mais cependant le script se tient est offre un vue très acceptable sur ce qu'attendaient les fans. Même pour une nouvelle génération de spectateurs, Terminator Renaissance conduit la locomotive d'un train qui va prendre de la vitesse. Ouvrant alors le premier épisode d’une nouvelle trilogie, le film donne l'eau à la bouche autant à l'entrée qu'à la sortie de la salle. Les rôles principaux sont posés, l'histoire se suit et ne se confond pas. Finalement, c'est une franche réussite sans aucun doute.
Clément Sautet
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Enorme, je suis allée voir le film mercredi dès sa sortie. J'attendais depuis un bon bout de temps. Et me voila enchantée.
RépondreSupprimerOui je suis assez d'accord aussi même si j'ai trouvé parfois que le film comble les vide de l'histoire. en tout cas vivement la suite nom d'une pipe
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