Il est intéressant de voir les réticences des internautes et de certaines personnes de la rédaction face à la première bande-annonce d'Avatar. Intéressant dans le sens où après le visionage des 15 minutes du film, proposées ce soir au Gaumont Opéra de Paris, la donne change tout de ce trailer. 15 minutes de rêve. 15 minutes de plaisir. 15 minutes de folie pure et dure où James Cameron nous transporte dans un autre monde : le monde d'Avatar. Dans les premiers de la file d'attente, entrés dans la salle, lunettes 3D sur le nez, l'impatience est là malgré la relative déception d'hier sur la bande-annonce d'Avatar diffusée sur internet. La salle s'assombrit, les gens applaudissent. Séquence d'ouverture classique pour tous les films 3D. La boule masquée fait la démonstration des lunettes puis la salle se rallume pour changer les éventuelles binocles défectueuses. C'est ensuite un soulagement quand tout s'éteint et que la voix de James Cameron commence à raisonner dans nos oreilles. Le réalisateur prend 30 secondes pour nous présenter les extraits que nous allons voir. Le titre Avatar apparaît et commence alors l'enchaînement des séquences.
AVATAR de james cameron
C'est sur Sam Worthington que commence la présentation. L'ancien Marine, maintenant paraplégique, assiste au débriefing des nouvelles recrues de l'armée fraîchement arrivées sur la planète Pandora. Il est certes en fauteuil roulant mais il semble avoir une mission bien particulière à accomplir. Echange de regards avec le capitaine, l'homme avec les trois balafres sur le visage que vous avez pu voir dans nos photos ; ils se connaissent. Les images sont magnifiques, toutes en prises de vues réelles. On sent le poids de la 3D Imax dans la fluidité des mouvements parfaits. Le capitaine annonce pour finir le premier extrait qu'ils sont tous dans un monde dangereux et que sa mission à lui est de protéger chacun d'entre eux. Malheureusement c'est impossible.
C'est ensuite la séquence du transfert d'esprit entre le corps du soldat Jake Sully, Sam Worthington, et le corps Na'vi. Sigourney Weaver fait son apparition à l'écran et nous sommes tous bien contents de voir que l'actrice a toujours autant de charme. Echange rapide de paroles avec Worthington et le transfert d'esprit peut commencer. Phase rapide dans un vortex sensoriel entre les deux êtres, très rapide mais où la 3D nous transporte en tant que spectateur dans un tunel lumineux éblouissant et spéctaculaire digne de ce que les gens ont pu ressentir en voyant pour la première fois le passage dans l'hyper-espace de La Guerre des Etoiles - Le retour du Jedi... Grand flou, Jake Sully est dans le corps du Na'vi. C'est à ce moment-là que les images de synthèse prennent le pas sur les personnages dits "humains".
AVATAR de james cameron
Cameron nous offre ensuite plusieurs séquences où le personnage Jake Sully est en mission dans la jungle de Pandora. C'est stupéfiant de voir la richesse des couleurs et l'incroyable vérité qui émane de toute cette flore qui, en 3D, fait vraiment plus vraie que nature. D'un autre côté, nous sommes sur la planète Pandora et tout ce que nous pouvons voir semble magnifique. Si la 2D de la bande-annonce laissait penser fortement à un jeu vidéo, l'extrait en 3D est tout bonnement digne des plus belles images jamais vues au cinéma. De plus les mouvements de la caméra sont d'une telle fluidité que Cameron nous donne l'impression d'être avec les personnages. Dans la jungle de Pandora, tout est hostile. Sully en fait les frais quand il se retrouve face à un bestiaire de créatures qui en veulent à sa peau. Séquences d'action où en tant que spectateurs, nous assistons à une véritable course-poursuite haletante de Worthington tentant d'échapper à une créature qui fait vraiment froid dans le dos. Malheureusement, nous ne savons pas comment se termine la scène puisque le réalisateur arrête l'extrait juste avant sa possible conclusion.
Nous faisons ensuite la rencontre de la première autochtone que nous donne à voir le réalisateur. Malgré le fait qu'elle soit toute bleue, elle n'en reste pas moins ravissante. On se rend compte alors à ce moment à quel point la 3D peut donner un rendu d'image proche à s'y méprendre de la réalité. Une remarque qui ne manquera pas de mettre à mal les commentaires affirmant que les images sont décevantes dans la bande-annonce. De plus, le rendu de la nature s'affiche proche d'un rêve éveillé. Les couleurs, les textures sont hallucinantes et vont ravir les sceptiques. Mais il faut vraiment le voir pour le croire car les mots sont difficiles à trouver face à de telles scènes.
AVATAR de james cameron
Vient enfin la dernière séquence des 15 minutes offertes par James Cameron. Jake Sully a été adopté par une tribu Na'vi et semble devoir accomplir un rite initiatique qui n'est pas sans rappeler, pour ceux qui connaissent, le moment où Bluberry dans la bande dessinée de Charlier et Giraud doit faire ses preuves chez les indiens et récupérer une plume d'aigle. Sauf que Sully doit quant à lui dresser l'animal volant qui lui servira de monture. Une phase scénaristique qui ne manquera pas de surprendre tant elle offre un panel d'histoire qu'on bout de découvrir.
Les 15 minutes sont terminées et sur tous les visages dans la salle, peut se lire l'admiration. James Cameron fait fort. Très fort même, au point de se dire que ça ne va tout simplement pas être possible de tenir encore jusqu'au 16 décembre 2009 pour voir le film. Avatar promettait une innovation technique de premier ordre, une réalité visuelle époustouflante... James Cameron ne n'a pas menti. Avatar envoie du lourd. Que dis-je : du rêve éveillé.
AVATAR de james cameron
C'est sur Sam Worthington que commence la présentation. L'ancien Marine, maintenant paraplégique, assiste au débriefing des nouvelles recrues de l'armée fraîchement arrivées sur la planète Pandora. Il est certes en fauteuil roulant mais il semble avoir une mission bien particulière à accomplir. Echange de regards avec le capitaine, l'homme avec les trois balafres sur le visage que vous avez pu voir dans nos photos ; ils se connaissent. Les images sont magnifiques, toutes en prises de vues réelles. On sent le poids de la 3D Imax dans la fluidité des mouvements parfaits. Le capitaine annonce pour finir le premier extrait qu'ils sont tous dans un monde dangereux et que sa mission à lui est de protéger chacun d'entre eux. Malheureusement c'est impossible.
C'est ensuite la séquence du transfert d'esprit entre le corps du soldat Jake Sully, Sam Worthington, et le corps Na'vi. Sigourney Weaver fait son apparition à l'écran et nous sommes tous bien contents de voir que l'actrice a toujours autant de charme. Echange rapide de paroles avec Worthington et le transfert d'esprit peut commencer. Phase rapide dans un vortex sensoriel entre les deux êtres, très rapide mais où la 3D nous transporte en tant que spectateur dans un tunel lumineux éblouissant et spéctaculaire digne de ce que les gens ont pu ressentir en voyant pour la première fois le passage dans l'hyper-espace de La Guerre des Etoiles - Le retour du Jedi... Grand flou, Jake Sully est dans le corps du Na'vi. C'est à ce moment-là que les images de synthèse prennent le pas sur les personnages dits "humains".
AVATAR de james cameron
Cameron nous offre ensuite plusieurs séquences où le personnage Jake Sully est en mission dans la jungle de Pandora. C'est stupéfiant de voir la richesse des couleurs et l'incroyable vérité qui émane de toute cette flore qui, en 3D, fait vraiment plus vraie que nature. D'un autre côté, nous sommes sur la planète Pandora et tout ce que nous pouvons voir semble magnifique. Si la 2D de la bande-annonce laissait penser fortement à un jeu vidéo, l'extrait en 3D est tout bonnement digne des plus belles images jamais vues au cinéma. De plus les mouvements de la caméra sont d'une telle fluidité que Cameron nous donne l'impression d'être avec les personnages. Dans la jungle de Pandora, tout est hostile. Sully en fait les frais quand il se retrouve face à un bestiaire de créatures qui en veulent à sa peau. Séquences d'action où en tant que spectateurs, nous assistons à une véritable course-poursuite haletante de Worthington tentant d'échapper à une créature qui fait vraiment froid dans le dos. Malheureusement, nous ne savons pas comment se termine la scène puisque le réalisateur arrête l'extrait juste avant sa possible conclusion.
Nous faisons ensuite la rencontre de la première autochtone que nous donne à voir le réalisateur. Malgré le fait qu'elle soit toute bleue, elle n'en reste pas moins ravissante. On se rend compte alors à ce moment à quel point la 3D peut donner un rendu d'image proche à s'y méprendre de la réalité. Une remarque qui ne manquera pas de mettre à mal les commentaires affirmant que les images sont décevantes dans la bande-annonce. De plus, le rendu de la nature s'affiche proche d'un rêve éveillé. Les couleurs, les textures sont hallucinantes et vont ravir les sceptiques. Mais il faut vraiment le voir pour le croire car les mots sont difficiles à trouver face à de telles scènes.
AVATAR de james cameron
Vient enfin la dernière séquence des 15 minutes offertes par James Cameron. Jake Sully a été adopté par une tribu Na'vi et semble devoir accomplir un rite initiatique qui n'est pas sans rappeler, pour ceux qui connaissent, le moment où Bluberry dans la bande dessinée de Charlier et Giraud doit faire ses preuves chez les indiens et récupérer une plume d'aigle. Sauf que Sully doit quant à lui dresser l'animal volant qui lui servira de monture. Une phase scénaristique qui ne manquera pas de surprendre tant elle offre un panel d'histoire qu'on bout de découvrir.
Les 15 minutes sont terminées et sur tous les visages dans la salle, peut se lire l'admiration. James Cameron fait fort. Très fort même, au point de se dire que ça ne va tout simplement pas être possible de tenir encore jusqu'au 16 décembre 2009 pour voir le film. Avatar promettait une innovation technique de premier ordre, une réalité visuelle époustouflante... James Cameron ne n'a pas menti. Avatar envoie du lourd. Que dis-je : du rêve éveillé.
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