mercredi 2 novembre 2011

Life in a day, Ridley Scott a réussi mais...

En 2010, Ridley Scott lançait le projet ambitieux Life in a Day. L'objectif? Proposer aux internautes de poster sur Youtube une minute de leur vie filmée le 24 juillet 2010. Les 4500 heures de vidéos reçues ont été visionnés ensuite par le réalisateur Kevin Macdonald pour faire une sélection et ne garder que 1h34.

Entre différents moments de vie, on trouve quelques pépites d'originalité qui vont nous faire découvrir tout un panel de culture. On parcourt le quotidien de personnes qui partagent leur existence pas toujours joyeuse, parfois on sourit, parfois on a envi de pleurer. C'est beau et triste. C'est la vie.

Life in a Day se veut en quelque sorte le témoins de toute l'humanité. J'ai eu l'impression d'être tout au long du film dans l'ambiance de Slumdog Millionaire de Danny Boyle, la vie pas toujours du bon côté de la barrière, mais toujours bien représentée par des sujets très différents. Si le film est réussi pour l'expérience participative en elle même, on peut tout de même s'interroger sur la sélection des extraits. Faut-il avoir un Canon 5D au fin fond de la Pampa pour filmer un papy qui mange des nouilles sur fond de folklore camerounais pouvoir participer au projet? On sent les critères de sélection et on doute juste un peu de la sincérité de certaines séquences.

Le film est dispo gratuitement sur Internet. Faites-vous un avis. Je suis curieux de savoir si je suis le seul à n'aimer qu'à moitié le résultat.


2 commentaires:

  1. J'vais le mater plus tard mais la réflexion que tu fais sur le 5D dans la pampa est vachement pertinente. Si tout ça ne sent pas un peu le sentimentalisme made in US, sur les pauvres gens de la terre. Roo ils sont pauvres mais ils sont braves, ils n'ont pas d'ipad mais ils ont du coeur ces gens là. J'suis tout de même curieux, reste à avoir une bonne connexion internet pour en profiter.

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  2. Oui je trouve aussi qu'il y a un sentiment de bravitude qui tue complètement l'idée du film. C'est vraiment con parce que même si ça reflète un peu la réalité, on a une césure avec la démarche "vraie" et la démarche mise en scène

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