par CS
Ainsi, Colin Firth est un bon acteur? Ce n'est pas avec Le discours d'un roi que l'on pourra dire le contraire. Il livre un véritable rôle de composition en n'oubliant jamais d'omettre la fragilité exacerbée d'un homme qui n'aurait jamais dû être sur le trône d'Angleterre. George VI est bègue. Parler devant une foule c'est pour lui comme se tirer une balle dans le pied. Certain de ne jamais être à la hauteur, il fait appel à un spécialiste.
Sans Geoffrey Rush le film ne serait pas non plus parfait. Car dans le rôle du thérapeute du langage il excelle. Humour "so british" peut-être mais avec la dose parfaite de retenue pour ne pas être lourd et s'empêtrer dans un comique de seconde zone, il fait briller Firth en jouant la symbolique paternelle.
Le scénario est superbement bien écrit et ne laisse aucun moment de latence dans ces 1h58 de film. Si je devais conseiller ce film à un public en particulier, je ne saurais le faire car il s'adresse à toute personne de 7 à 77 ans qui aime le vrai cinéma.
A n'en point douter, s'il ne s'agit pas du coup de cœur du mois, il rentre dans le top 5 de l'année 2010 (oui parce que je l'ai vu en 2010 na!). Mais l'année réserve encore des surprises et un nouveau Aronofsky pointe le bout de son nez prochainement...
Le Discours d'un roi - Bande Annonce VOST
J'ai trouvé ce film bouleversant... De part les jeux des acteurs et les méthodes farfelues de Lionel LOGUES pour soigner le bégaiement de "Berty", certaines scènes m'ont fait frissonner d'émotions. Parmi ces moments de pur cinéma, je citerai la scène où Berty avoua en chantant les maltraitances dont il a été victime durant son enfance (on est alors à la fois amusé par ses propos chantés mais aussi extrêmement touché) ou encore les insultes prononcées qui ajoutent un côté burlesque! Enfin, ce film réchauffe les cœurs en montrant comment deux hommes si différents socialement développent un lien unique et fort... C'est pour ce genre de film que l'on va encore au cinéma.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi l'anonyme. Rien qu'à voir la perf de Geoffrey Rush, et surtout après 3 mois, suite au visionnage en projo, je ne demande qu'une chose, c'est que le cinéma nous fasse encore rêver avec des films comme ça.
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