Le hockey sur glace va encore en prendre pour son grade et véhiculer une belle image auprès des parents qui hésitent encore à inscrire leurs mouflets avides de glace et de crosse. On peut se demander cependant d'où vient cette représentation du sport moderne d'origine nord américaine?
Note: en cliquant sur le nom du film, tu peux écouter la bande originale en même temps que tu lis. C'est cool non?
Dans mon plus vieux souvenir, l'image du hockey à été martyrisé pour la première fois dans le film Running Man de Paul Michael Glaser avec Arnold Schwarzenegger où ce dernier devait se battre dans une multitudes d'arènes pour le plaisir des spectateurs de programmes télévisuels violents. Son premier adversaire était Subzero. Un espèce de gros chinois fringué comme un gardien mais équipé de crosse avec lame incorporée. Va savoir pourquoi... Le type finira sa vie étranglé par un barbelé après avoir planté un des copains d'Arnold.
Moralité : Schwarzy n'aime pas qu'on se moque du hockey.
"J'ai froid. Je ne sens plus mon corps!"
Ensuite, je me souviens (comme la phrase Québecquoise. Hockey = Québec... Non? bon...) des Petits Champions. Ce film ouvertement franchisé Walt Disney Pictures, sera pourtant une de mes références de gosse. Oui, moi aussi je voulais être un Duck et avoir pour pote Joshua Jackson pour qu'il me pistonne pour jouer dans Dawson quelques années plus tard. Les gamins avaient toujours recours à des stratégies de dingues pour pouvoir marquer des buts. La formation en "V", la statue de la liberté, la triple esquive... Et franchement c'est pas Emilio Estevez qui jouait le coach de l'équipe et qui, à l'époque existait encore à Hollywood, pouvait les en empêcher. Le succès du film donnera par ailleurs naissance à deux suites... Plus ou moins bien.
"C'est toujours le gros le gardien"
Un autre film Youngblood, et de taille, prenait le hockey comme un moyen de forger des amitiés inébranlable (de ce qu'on sait des vestiaire...) et de régler ses comptes avec l'adversaire, généralement poilu et joufflu, en lui foutant une belle trempe à la fin du match (ici). Le problème, c'est que, même si je suis un grand fan de Patrick Swayze et que Rob Lowe était qu'un jeunot pas encore trop tête à claques à l'époque, Youngblood ne retient qu'une facette peut glorieuse du hockey et en oublie tout le côté Fair Play. On peut cependant retenir l'anecdote du film qui voudrait que Lowe ne savait pas patiner avant de faire ce film. La scène d'ouverture montrera que l'acteur à vite compris les bases.
Il n'empêche que je me souviens encore aujourd'hui d'une grande partie des dialogues que je connaissais par coeur.
"Gaffe mec tu t'es coupé avec la crosse de Subzero"
Au suivant. Jean-Claude Van Damme ! Oui, mister "Belgique à travers l'amérique" s'est aussi illustré dans un film portant sur le hockey. Avec son titre digne des plus grands films de Steven Segall, Mort Subite (pas de bo) mettait en scène l'acteur dans le personnage d'un agent de sécurité qui doit tout faire pour sauver le public d'un grand match de hockey d'un danger terroriste. Même prendre l'équipement du gardien de Pingouins de Pittsburg, arrêter un but décisif, et mettre une belle droite à un joueur des Chicago Black Hawks. On passera rapidement dessus, même si cette action de grâce restera un fantasme pour tout joueur.
"Touche pas à ma glace !"
Finalement, tout ça pour dire qu'un nouveau film s'apprête à faire son entrée dans le palmarès des films subversifs de hockey sur glace : Goon. Réalisé par Michael Dowse, le mec qui a fait Une soirée d'enfer, le film raconte l'histoire d'un type, ancien videur, qui va mener une équipe d'arracheurs de ratiches vers la victoire du championnat. On y retrouve Jay Baruchel en scénariste et acteur couplé avec Seann William Scott, le Steve Stifler des American Pie, mélangé avec Liv Schreiber plus Wolverine que Wolverine, Eugene Levy, plus papa de Jim que lui même, et autre Kim Coates et sa gueule d'assassin. Dans ce grand mélange: une bande annonce qui fait rire. Pourquoi? Simplement parce que c'est l'archétype même de la parodie loufoque qui, sans le vouloir directement, va encore faire du mal au sport en véhiculant une image violente, sans cervelle et complètement faussée.
Est-ce qu'on doit s'attendre à une comédie style Apatow ou une version des douze salopards sur des patins? A noter également que Marc André Grondin fait partie du casting. Perdu sans doute...
Le film sortira certainement directement en dvd chez nous mais sera dans les salles canadiennes le 24 février pour nos amis caribous.
Et pour info, les enfants se battent comme ça au hockey. C'est beau.
Hahahaha !
RépondreSupprimerNon j'trouve pas du tout que ça ébranle ce joli sport qu'est la boxe.
Attention camarades, j'suis de retour !
RépondreSupprimerEn tant que hockeyeur, je trouve tous ces films d'une connerie sans nom. A quand le vrai film de hockey?
RépondreSupprimer